Les terrains de grands jeux sont des aires sportives extérieures, aux dimensions importantes, couverts par une pelouse naturelle ou synthétique. On y retrouve les terrains de football, rugby, hockey sur gazon, base-ball et football Américain.

La ville d’Olemps en possède 2, les terrains de football de La Garrigue et Henri Montal. En gazon naturel, ces deux équipements demandent une attention régulière tout au long de l’année.

Avec la volonté de maîtriser au mieux ses dépenses de fonctionnement, la collectivité a repris en 2021 l’entretien de ces deux terrains qui étaient jusqu’alors pour partie confiés à un prestataire extérieur. Cette reprise en régie permet un suivi quotidien des équipements et une adaptation permanente des soins à apporter aux pelouses. Depuis 2 ans, Yoan SOULIE est aux petits soins pour donner aux joueurs de l’AS Olemps des conditions de jeu optimales.

Pour réaliser l’ensemble des opérations d’entretien, la ville s’est équipée d’un nouveau tracteur et d’une nouvelle tondeuse. Les agents municipaux ont également fabriqué un équipement permettant d’aérer le sol et de le défeutrer, cet équipement a été présenté lors du Start Up Challenge organisé par Rodez Agglomération.

En 2024 une sableuse viendra compléter le parc.

Les gazons ont besoin de nourriture pour se développer dans de bonne condition et résister aux agressions bactériologiques (champignons) et physiques (joueurs). Pour répondre à ce défi, 4 périodes de fertilisation sont programmées chaque année au printemps, en début et fin d’été et à l’entrée de l’hiver.

Au printemps, les gazons ont besoin d’éléments nutritifs qui favorisent l’activité des micro-organismes du sol et assurent le développement actif des racines. Les gazons deviennent ainsi plus denses et plus résistants. Ce fertilisant favorise également le tallage des gazons (un brin se divise naturellement pour en donner plusieurs).

Certes l’été les gazons sont moins utilisés mais chacun apprécie de voir les terrains restés vert. L’engrais que nous répandons à cette période aide les gazons à conserver cette couleur. L’apport d’azote et de souffre permet un reverdissement rapide en fin d’été.

A l’entrée de l’hiver les gazons ont froid, il est nécessaire de renforcer leur système immunitaire. Le produit utilisé permet de contrôler la pousse du gazon et par son apport en potasse le rend plus résistant au froid et au manque de soleil.

Nous sommes accompagnés dans cette démarche par un laboratoire qui réalise chaque année une analyse de sol et nous conseille sur les produits les plus adaptés et les meilleurs dosages.

Les pelouses ont besoin de nutriments mais elles ne sont vraiment belles que lorsqu’elles sont tondues et arrosées. En règle générale, une tonte par semaine est suffisante mais d’avril à juillet, 2 passages sont nécessaires pour garantir les meilleures conditions de jeu aux pratiquants. Il est important de maîtriser l’arrosage car il faut de l’eau … mais pas trop. Nous arrosons les pelouses une et deux fois par semaine. L’agent en charge du suivi des terrains doit être très attentif aux besoins des pelouses et son œil averti doit lui permettre d’adapter les fréquences.

A cet entretien quasi quotidien, des interventions ponctuelles sont à programmer chaque année. Au printemps et à l’automne des travaux de regarnissage, de sablage, d’aération et de défeutrage sont nécessaires.

Il n’y a pas de rencontres sans joueur et sans arbitre mais sans ligne de jeu, pourrait-on jouer ? Pour s’éviter toute discussion autour d’un hors-jeu, d’un pénalty non sifflé ou d’un ballon qui aurait ou non franchi la ligne de but, Yoan SOULIE trace chaque semaine les 2 terrains de septembre à juin. Le marquage ne se fait plus au plâtre mais à la peinture, 100 litres sont nécessaires par saison.

Pendant l’inter-saison estivale et la trêve hivernale, des travaux d’entretien sur les équipements extérieurs, peinture, contrôle des éclairages, entretien des bancs de touche, contrôle et réparation des clôtures, entretien du système d’arrosage automatique du stade Henri Montal sont également réalisés.

Toutes ces interventions monopolisent Yoan Soulié sur la moitié de son temps de travail soit près de 600 heures/an.

Démarche zéro phyto : Depuis 2021, plus aucun produit phytosanitaire n’est utilisé sur les terrains de football de la ville devançant ainsi la réglementation nationale qui l’imposera en 2025.